Qu’est ce qui peut bien motiver les photographes à installer tout le bazar qui est indispensable au tirage photo noir et blanc ?
Pourquoi s’embêter à tirer soi même en chambre noire ?
Pour le recadrage…
Le cadrage d’une photo s’effectue bien sûr toujours au début au moment de la prise de vue, il pourra être vertical, horizontal, … et lorsque l’on ne sais pas trop, on a toujours la possibilité de cadrer large et de recentrer la photo au tirage. Au moment du tirage sur papier, le cadrage peut encore être peaufiné. Alors que le cadrage des labo coupe toujours un peu de la photo que l’on a prise, ici, on a la main sur toute la chaine… et un cadrage vertical pourra devenir horizontal ou inversement et donc si avec le recul, le cadrage initial ne nous plait pas, on peux toujours corriger…
Pour le format…
Bien sur, on peux recouper les photos que l’on fait retirer mais il est beaucoup plus plaisant d’obtenir tout de suite son tirage sur un papier que l’on aura préalablement découpé. Cela permet aussi d’essayer plusieurs cadrages différents : Format 2/3, homothétique au 24×36, ou encore les format carré (type 6×6) qui peuvent bien s’adapter a des compositions graphiques, ou enfin le format panoramique
Pour la qualité…
…de l’équilibre de la photo. Alors que les labos fournissent le plus souvent des tirages trop contrastés ou trop ternes, avec des hautes lumières brûlées et des noirs profonds sans détail, le travail manuel permet de retravailler des zones difficiles comme un contre-jour. En effet, le labo se contente lui de trouver le meilleur compromis au niveau de l’exposition générale et de l’appliquer à toute la photo de manière uniforme. Au labo, le tirage est ajusté jusque dans les coins et au delà de l’exposition générale, on y effectue de petites corrections dans les hantes lumières et les noirs profonds.
Pour la diversité des papiers…
Du papier brillant, au mat en passant par le papier satiné ou perlé, les teintes chaudes ou froides, on n’a que l’embarras du choix. On a aussi des papiers plastifiés RC (type minilab) ou des papiers barytés (cartonnés : type exposition). Dans ces derniers papiers, on retrouve des papiers originaux, de type canson, texturés, qui ne font qu’augmenter l’intérêt de tirer soi-même ses photos.
Enfin…
… car une photo est unique de par l’idée que son photographe peux bien avoir d’elle à l’étape finale : C’est donc l’interprétation de la photo et du négatif qui est en jeu et seul le photographe sait ce qu’il veux en faire, insister sur un personnage plutôt qu’un autre, mettre en valeur une zone d’ombre, ou encore faire des marges blanches ou noires, etc….
Pour le plaisir…
…d’être l’auteur de la photo du début a la fin du circuit et de ne laisser personne interférer dans sa photo. De voir la photo apparaître dans le bain petit à petit, et de la découvrir en direct, avant même qu’elle soit sèche.
Accessoirement, pour le prix du tirage qui revient moins cher qu’à la fnac ou photo service tout en étant assuré d’avoir un tirage de meilleure qualité.
Ce sont bien entendu les avantages du tirage maison si l’on ne s’adresse pas à des labo pro qui fournissent des tirages sur mesure, sur beau papier, selon nos demandes mais qui les facturent en conséquence.
Il n’y a qu’une chose à dire : Lancez vous !