Petites astuces au développement


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Le développement, bien qu’une étape très importante de tout le circuit photographique, a souvent été mal aimée.
A cause de sa rigueur, du coté répétitif et moins créatif que la phase de tirage.

Donc développer, une corvée?

La pellicule qui s’enroule sur elle même au moment de l’insérer dans la spire…
la pellicule qui bloque pendant l’enroulement dans le noir…
etc…, nombreux obstacles qui nous ont tous posé un jour ou l’autre quelques problèmes et quelques crises de nerfs.

Alors, je n’ai pas la prétention de savoir la marche a suivre mais je vais partager avec vous mes quelques astuces pour éviter certains soucis.

Enroulement de la pellicule dans la spire.

Je n’utilise pas de décapsuleur, car je ne détache la pellicule de sa capsule qu’une fois toute la pellicule insérée dans la spire.

1) J’utilise un extracteur d’amorce.

extracteur-amorce-4

avec l’extracteur d’amorce, je récupère l’amorce que je vais insérer dans la spire, tout en gardant la cartouche au bout pour lester la pellicule et donc éviter son enroulement sur elle même. Attention à ne dérouler QUE l’amorce et pas le reste (au risque de voiler toute la pellicule)

2) Découpe des bords

bords

Avant d’introduire l’amorce dans la spire, il faut bien entendu la couper perpendiculairement au sens de la longueur. Mais en plus, il est pratique de couper en biseau les bords. De cette façon, la pellicule ne bloque presque plus dans la spire.

3) Introduction de la pellicule

Dernière astuce: l’introduction de la pellicule peut donc débuter en pleine lumière, ce qui évite de chercher le sens d’introduction lorsqu’on a oublié la position dans laquelle on a laissé la spire. On introduit donc le début de la pellicule jusqu’aux billes d’arrêt de la spire . Dans ce cas, la pellicule est en place pour l’enroulement complet.

Et là: NOIR COMPLET

4) Enroulement final

capsule

Une fois dans le noir, tout est prêt. Il suffit alors de dérouler petit à petit la cartouche afin qu’il n’y ait jamais trop de film à l’extérieur pour ne pas qu’il s’enroule sur lui-même. De cette façon, l’introduction de la pellicule dans la spire se passe au mieux, et d’une facilité déconcertante. Si la spire est sèche, c’est aussi plus facile.

Une fois le tout dans la cuve de développement, fermée et étanche à la lumière, on peut rallumer.

Et là, je n’ai plus d’astuces pour vous… en ce qui concerne la suite du développement.

A vos cuves!!!