Aujourd’hui, je teste pour vous, et pour moi un produit de la société Saal Digital: le livre photo.
Je suis très honnête avec vous, je ne fais pas ce genre de test tous les jours, mais cette fois-ci, je me suis laissé tenté par le livre photo (un tirage photo qui viendra par la suite) après que Saal Digital m’ait gracieusement offert une très jolie remise sur ces prestations en vue d’un test publié. Un test sincère et honnête. Je n’en demandais pas moins.
Le test:
Donc pour que vous sachiez ce que j’ai prévu de faire, c’est un livre photo typé book. Voila, je vais faire mon book. Donc plutôt grand format, sobre et élégant.
Il existe tout type de format, et de couverture, de finition possible. Attention, on reste dans le domaine grand public, ne vous attendez pas à un papier fine art. Mais le site propose quand même des couvertures brillantes ou mattes, lisses ou matelassées, simili cuir, et j’en passe. Idem pour le papier intérieur, brillant ou mat, sur vrai papier photo disent-ils, ouverture à plat, ainsi qu’une option avec le papier à 600g/m2, donc pages très très très épaisses.
Pour ma part, je vais choisir un livre photo format paysage, 28x21cm, aspect molletonné, et tirage sur papier mat.
Tout d’abord, il faut télécharger l’application du site pour créer son livre. Il y a une application pour Windows, une autre pour Mac. Il semble que les amateurs de Linux soient oublié.
L’application en elle même est assez complète, tout est paramétrable, et surtout affiche le tarif du livre en temps réel.
Au départ vous seront demandé les caractéristiques souhaitées de votre livre photo: format, mat, brillant, molletonné, code barre ou pas, ces options coûtant assez cher en soi, mais au moins elles ont le mérite d’exister. J’ai pris molletonné et avec le code barre (dont la suppression coûte 5€) qui semble discret dans tous les cas. Mat: parce qu’en général, les photographes préfèrent mat au brillant qui doppe les noirs et les couleurs mais qui a le désagrément de provoquer des reflets et des traces de doigts.
Des modèles de mise en page vous sont proposés, et l’on peut à peu près tout faire, y compris les modifier, en créer de toutes pièces, et les enregistrer pour une reproductibilité sur les pages suivantes.
Ce blog étant plutôt destiné à tous, je ne vais pas utiliser les profils ICC, et simplement utiliser mon écran iMac de 2011 non calibré. Car de très nombreux tests sont déjà sur le net, et l’on sait parfaitement que Saal respecte bien les couleurs. La question, c’est est-ce qu’un amateur avec un écran non calibré peut se lancer avec du matériel classique. Donc la non-utilisation du profil et de mon écran non calibré est volontaire. Si le résultat est bon, cela voudra dire que vraiment tout le monde peut se lancer.
Les photos sont faciles à intégrer par simple glisser déposer.
Les modèles personnalisés enregistrables pour une utilisation ultérieure, avec un choix de polices un peu limite dans l’addition de textes.
Sur chaque image sélectionnée, des réglages sont possibles, comme zoomer dans l’image, la recadrer, ou changer d’orientation (plus rare, car en général on l’a déjà fait sur son ordinateur).
L’application à la fin de la création de l’album vérifie ce qui cloche et vous indique lorsque vous laissez des pages vides. J’avais laissé volontairement les premières et dernières pages vides afin de garder quelque chose de plus joli. L’application m’a donc demandé de confirmer.
Dès lors, vous créez votre compte directement sur l’application, payez (à noter que vous pouvez payer par PAYPAL), et l’application se charge de compiler et envoyer votre oeuvre à leurs services d’impression.
Plus qu’à attendre la réception…
envoi le 27 février 16h / envoi confirmé le 1er mars / réception le 4 mars.
Conclusion:
Le livre est bien protégé, dans un carton somme toute assez classique mais rien à redire, il est en parfait état, c’est bien ce qui compte.
Disons le sans détour, le résultat est à la hauteur de mes espérances. Pour répondre tout de suite aux personnes qui ont peur de se lancer en se disant que c’est réservé à ceux qui ont des écrans bien calibrés, je dis non. Pas de problème. Enfin, si sur votre écran vous avez une photo de fraises qui s’affichent violettes, vous pouvez vous dire qu’il va falloir faire quelque chose. Mais sinon, avec un écran qui fonctionne à peu près bien, pas de problème, le mien étant un iMac de 2011 non calibré.
Pour le papier, en mat, il est élégant, ne prend pas les traces de doigts et est assez épais pour faire de ce livre quelque chose de plutôt luxueux. Il s’agit papier photo mat collé sur la page suivante, donc la page est épaisse car il s’agit de 2 papiers mat contrecollés l’un sur l’autre.
L’ouverture à plat est très jolie, mais le pliage laisse transparaitre un défaut (sûrement inévitable): le noir au centre n’est pas noir. Donc si vous souhaitez faire une photo en double page, il faudra accepter que ce ne soit pas parfait. Cela dit, le résultat est très bon, et il me parait difficile de faire un pliage sans marque.
Le côté molletonné est sympa, la couverture brillante bien finie. J’ai bien fait cependant de garder les première et dernières doubles pages noires. C’est plus joli, mais vous payez ces pages, donc libre à vous de les exploiter immédiatement.
Pour la découpe autour des photos. J’ai mis, comme vous le voyez, des filets blancs autour de mes photos sur fond noir. C’est presque imperceptible, mais certaines photos ne sont pas parfaitement alignées avec la découpe des pages. C’est à dire qu’il y a 5mm d’écart au dessus de la photo à gauche, et peut être 5,5mm à droite. C’est peu visible, mais une photo pleine page posera moins de problème (en faisant attention à la découpe finale qui peut couper un peu de votre photo).
Dans l’ensemble, je suis plutôt satisfait. Mais pour un book par contre, j’ai vu trop petit, il aurait fallu plus grand. Mais c’est bien entendu de ma faute.
Ah un oubli, et très important en plus, le code barre, j’ai failli oublier de vous en parler, et bien justement, c’est parce qu’on l’oublie. Tout petit, parfaitement sans importance, sauf si vous imprimez sur la première et dernière page. Ce qui n’était pas mon cas. Donc encore un bon point, qui fait économiser 5€.
Pour:
- emballage, et protection correcte
- papier mat de qualité
- beaucoup de choix d’options
- totalement paramétrable
- pris mis à jour en temps réel
- code barre ultra discret (sa suppression est possible pour 5€)
Contre:
- pas d’application linux
- quelques découpes pas parfaitement parallèles (mais presque invisibles)
- pliage qui laisse quand même apparaître une ligne blanche malgré l’ouverture à plat (mais impossible de faire mieux je pense)
Donc je suis satisfait. N’hésitez pas a venir poser vos questions en commentaire, j’essayerai d’y répondre rapidement.
Lien vers le site Saal-Digital
Pingback: Test d’un tirage tableau photo chez Saal Digital – 400iso.org
Merci pour ce test très complet. Il ne me manquait plus que ça pour me lancer!